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Psychologue pour adolescent.e.s

L'adolescence (12-18 ans) est une période de vulnérabilité particulière, marquée par de nombreux changements. À ce stade, on est en plein processus d'autonomisation et on travaille activement à construire et consolider notre identité. On expérimente, on teste... Cette période de transition est souvent parsemée de ruptures, de crises et d'entre-deux, nécessitant parfois un accompagnement psychologique pour naviguer sereinement ces bouleversements.

La spécificité du soin psychique à l'adolescence

Être psychologue pour adolescent.e.s est un engagement profond, car cette période de transition est particulière. Elle réactualise certains liens tout en venant en défaire d'autres, ce qui en fait une phase de transformation unique et intense.

L'adolescence est marquée par l'idée du funambule, marchant sur son fil. L'accompagnement demande une capacité d'accueil particulière de leur souffrance ; Il est important d'être capable d'accepter leurs émotions, leur silence, leur envie d'être ailleurs, tout en répondant à leur besoin d'être écouté.e. Ne pas forcer le lien, mais être disponible. À et âge là, on joue avec les limites, on les teste. C'est une période où l'ambivalence est omniprésente, et cette complexité m'interpelle tout particulièrement.

J'ai conscience que l'expression des troubles psychiques est particulièrement élevée chez les adolescent.e.s. C'est donc une période charnière où un accompagnement adéquat peut faire une différence significative dans leur parcours de vie. Travailler avec les ados me permet de contribuer à un moment crucial du développement, et c'est cette opportunité de faire une différence qui me passionne profondément.

Adolescence - une période de transformation

Le début de l'adolescence débute avec des changements significatifs tant sur le plan physique que psychique.

Comparée à " un homard qui change de carapace ", cette métamorphose rend nécessaire d'être attentif.ve.s.

Ils et elles sont soumis à une pression scolaire, sociale, avec des situations difficiles à gérer, ou des questionnements auxquels ils n'ont pas de réponses.

Ce stress peut se manifester de manière brutale, la maturation cérébrale est particulièrement active lors de cette période de vie, ce qui vient forcément influencer les décisions, la réflexion, et la manière d’y répondre.

Et sans parler des modifications physiologiques ou d'une adolescence se déroulant plutôt "classiquement", on peut vivre des évènements douloureux, ne pas se sentir à sa place, on peut avoir besoin d’un espace neutre où venir dire ce qui nous passe par la tête…

L'expression des émotions chez l'adolescent.e

En tant qu'ado, on n'a pas toujours les mots pour reconnaître ou exprimer nos émotions. Comme certains adultes et jeunes adultes, d'ailleurs !

Même dans un environnement social ou familial serein,  l'adolescence reste une phase de vie complexe où l'accompagnement psychologique peut s'avérer essentiel.

Les émotions sont souvent intenses et changeantes, et sans l'aptitude ou l'occasion de les verbaliser, on peut vite se sentir débordé. 

Parfois, les émotions des ados nous paraissent démesurées, ou au contraire, ils nous semblent apathiques : ils font ce qu'ils peuvent dans un environnement donné, et je suis là pour les écouter et pour donner une place à leurs difficultés.

Indicateurs de la nécessité d'une consultation pour l'adolescent.e

Attention, c'est lorsque ces éléments s'articulent les uns avec les autres, qu'ils durent dans la durée, qu'ils ont un impact sur différents domaines de la vie de l'adolescent.e ou que l'ado en parle de lui-même, qu'il est important de consulter pour une psychothérapie, ou une thérapie de soutien

Voici les quelques indicateurs à surveiller :​

Troubles du sommeil

Difficultés à s'endormir, insomnies ou sommeil excessif 

Tristesse persistante

Un sentiment de déprime qui perdure sans raison apparente

Dévalorisation de soi ou des autres

Une faible estime de soi ou une tendance à dénigrer les autres peut révéler une souffrance interne

Aggressivité importante, émotions débordantes

Des comportements agressifs peuvent être des manifestations d'états émotionnels qui provoquent une souffrance

Repli sur soi

Un repli sur soi, un refus de communiquer peut-être un signe de mal-être

Troubles alimentaires

Des changements drastiques dans les habitudes alimentaires, un rapport à l’alimentation différent, nécessitent une attention particulière

Automutilation

L'automutilation et les scarifications sont un cri d'alarme indiquant un besoin urgent de soutien psychologique

Symptômes anxieux et phobie

L'anxiété excessive et les phobies peuvent interférer avec le quotidien

Collaboration psychologue - parents

Dans le cadre de l'accompagnement psychologique des adolescent.e.s, je travaille en étroite collaboration avec les parents. Il est essentiel de maintenir une communication régulière avec les familles pour discuter de l'évolution du suivi de leur enfant et pour les impliquer dans le processus thérapeutique.

 

Les parents sont régulièrement invités à participer à des échanges sur le progrès et les ajustements nécessaires.

Sauf si l’adolescent.e le demande, ce qui se dit en séance reste en séance. Cet espace de confidentialité permet à l'adolescent.e de se sentir en sécurité et en confiance, essentiel pour s'ouvrir sur ce qu'il traverse. Tout comme les adultes ont besoin de leur intimité, les adolescent.e.s ont aussi besoin de cet espace personnel.

La confidentialité est maintenue sauf en cas de danger pour l'adolescent.e ou pour autrui, ou si l'adolescent.e donne son accord pour partager certaines informations pour l'aider à progresser. Je comprends que cela puisse être angoissant pour les parents de ne pas avoir accès à ces discussions, mais cette confidentialité est cruciale pour que l'adolescent.e se sente respecté et entendu dans son intégrité. La relation entre un.e psychologue et un.e patient.e, qu'importe son âge, est un facteur puissant du bon déroulement d’un suivi psychologique.

Accord des autorités parentales 

Il est important de souligner que la psychothérapie est considérée comme un acte "non-usuel" par la Commission Nationale Consultative de Déontologie des Psychologues (CNCDP).

Cela signifie que l'accompagnement en psychothérapie d'un.e mineur nécessite l'accord de l'ensemble des personnes exerçant l'autorité parentale.

Cette décision doit donc être prise de manière conjointe par les deux parents. 

Je reste disponible pour orienter ou guider les parents qui souhaitent obtenir des conseils sur les difficultés rencontrées par leur enfant, même si la psychothérapie n'est pas encore envisagée. Mon objectif est de soutenir les familles tout au long de ces moments complexes. 

Les questions fréquentes des parents

  • Il est essentiel que l'adolescent.e soit d'accord pour commencer une thérapie. Prendre rendez-vous sans son consentement peut rendre la construction de la confiance plus longue et difficile. Pour que l'espace thérapeutique soit bénéfique, il est important qu'il/elle ait envie de venir et soit ouvert.e à la démarche.

    Il peut venir essayer et décider après.

    Cela ne signifie pas qu’on ne peut rien faire ou qu’on ne doit rien faire : certaines situations demandent une appréciation médicale ou une orientation vers des structures de soins hospitaliers. N’hésitez pas à en discuter avec votre médecin ou avec moi. 

  • Les raisons peuvent varier et sont très différentes d’un jeune à un autre :

    • Certain.e.s adolescent.e.s ne perçoivent pas leurs difficultés

    • D'autres peuvent penser qu'il est trop difficile de parler de leurs problèmes, ou que ça ne servira à “rien”

    • Certains imaginent que leur mal-être est nécessaire pour soutenir quelqu'un ou quelque chose et qu'ils ne doivent donc pas y remédier

    • Ils peuvent aussi craindre d'être perçu.e.s comme "fou" ou "folle'" s'ils/elles consultent un psychologue
       

    Toutes ces raisons sont légitimes. Il est important de les entendre et d’y répondre le plus calmement possible.

    • Prenez le temps d'écouter ses inquiétudes et ses raisons de ne pas vouloir consulter. Parlez lui honnêtement de vos craintes sans lui reprocher un potentiel déni ou une agressivité. L’important est de rester dans une discussion et non d’établir un rapport de force.

    •  Expliquez-lui ce que fait un psychologue et comment les séances peuvent l'aider. Proposez-lui de choisir lui-même son psychologue, insistez sur la possibilité de changer s’il ne se sent pas à l’aise. 

    • Ne forcez pas la décision. Laissez-le venir à l'idée à son propre rythme (sauf en cas de danger pour l’adolescent.e ou les autres, consultez en urgence dans les structures hospitalières proches de chez vous). 

    • Partagez des expériences positives, que ce soit les vôtres ou celles de personnes de confiance.

  • Rassurez-le en lui expliquant que consulter un psychologue est un acte courageux et non un signe de faiblesse.

    Soulignez que c'est un espace de confidentialité et de respect, où il pourra s'exprimer librement sans jugement. 

  • Oui, il est important que les deux parents échangent à ce sujet et soient d'accord avant de pouvoir me consulter. 

    Et cela pour plusieurs raisons : 

    • Malgré les discussions juridiques et éthiques à ce sujet, le soin psychique n'est pas considéré comme un acte usuel, c'est-à-dire pouvant être fait sans l'accord de l'ensemble des personnes exerçant l'autorité parentale

    • La collaboration familiale est essentielle à l'accompagnement de l'adolescent.e et de sa réussite

    Cependant, si votre enfant montre des signes de mal-être, vous pouvez venir en échanger seul.le pour une orientation. 

  • La première rencontre se déroule en deux temps :

    • un premier avec le ou les parent(s) et l'adolescent.e, pour échanger ensemble

    •  et un second seulement avec l'adolescent.e

    C'est généralement après deux ou trois rencontres que je peux mesurer le cadre du travail psychothérapeutique à proposer au jeune. 

    Si tout le monde est ok pour qu'on continue, l'adolescent.e viendra seul.e en séance.

    Cependant, les parents sont régulièrement invités à échanger sur l'évolution de leur enfant. 

Le cabinet de Gradignan

Le cabinet de psychologie et de psychothérapie pour adolescents à Gradignan est un espace d'écoute ouvert également aux jeunes adultes et aux adultes.

Il est situé à l'espace santé Moulineau : 

52 rue du Moulineau, 33170, Gradignan

Je vous accueille sur rendez-vous uniquement,

du lundi au vendredi de 8h30 à 20h et le samedi de 9h à 12h

52 rue du Moulineau, 33170 Gradignan

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